De vains rêves.
Publié le 03 août 2025
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De ces bouffées câlines des torpeurs de l’été
Blotti dans ma chambrette me suis mis à rêver
De sable fin, de plage, de crabes et cocotiers
D’une eau tiède et sage me caressant les pieds.
Je voudrais être noix ou même coquillage
Abandonné lascif sur le bord de la plage
Sans autre destinée que celle que les vagues
Offrent à ces objets à leur gré qui divaguent.
Ne plus être pensée, mais tout en sensations
Et me laisser bercer, vidé des émotions
Me fondre comme goutte au sein de l’océan
N’être que particule dans un presque néant.
Las et à contrecœur je ne suis que douleurs
Étreint par les nausées que provoquent mes peurs
Qui torturent ma chair et torturent mes os
Jusqu’au cœur de la nuit où ne vient le repos.
D’une part de vains rêves à ranger au placard
D’autre part des assauts, réalité barbare
La lutte est inégale, on connaît le vainqueur
On ne sort du combat malgré nos mille pleurs
Que hanté par la peur du retour des douleurs.
Blotti dans ma chambrette me suis mis à rêver
De sable fin, de plage, de crabes et cocotiers
D’une eau tiède et sage me caressant les pieds.
Je voudrais être noix ou même coquillage
Abandonné lascif sur le bord de la plage
Sans autre destinée que celle que les vagues
Offrent à ces objets à leur gré qui divaguent.
Ne plus être pensée, mais tout en sensations
Et me laisser bercer, vidé des émotions
Me fondre comme goutte au sein de l’océan
N’être que particule dans un presque néant.
Las et à contrecœur je ne suis que douleurs
Étreint par les nausées que provoquent mes peurs
Qui torturent ma chair et torturent mes os
Jusqu’au cœur de la nuit où ne vient le repos.
D’une part de vains rêves à ranger au placard
D’autre part des assauts, réalité barbare
La lutte est inégale, on connaît le vainqueur
On ne sort du combat malgré nos mille pleurs
Que hanté par la peur du retour des douleurs.

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