Corne de brume.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 6 lecture
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Au milieu du brouillard se noient tous les repères 
Combien s’y sont perdus ou bien toujours y errent ?
Il est bien des brouillards dont certains se dissipent 
Mais d’autres où hélas on perd tous ses principes.

Béni sera celui qui ôtera tous ceux
Qui empêchent les hommes que d’y voir beaucoup mieux.
Tous ceux qui obscurcissent à l’envi leur raison
Qui les rendent aveugles à leur propre maison.

Comme la source claire quand on remue le fond
Se trouble et perd l’attrait qu’avait sa pureté.
L’esprit va s’égarer dès lors qu’un peu s’y fond
La haine, la bêtise, des valeurs frelatées. 

J’aime lorsque la brume s’efface et découvre 
À mes yeux éblouis merveilles et paysages.
J’aime quand mon esprit devient soudain plus sage
Lorsque vient la réponse qui la question entrouvre.

Ainsi est le poète qui peut goûter l’écume 
Pourvu qu’elle soit légère et ne s’attarde trop.
Il sait jouer des vers comme corne de brume
Pour montrer la beauté que portent tous les mots.
Pierre Jean Boutet - Logo
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