Coquillage.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 5 lecture
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Il gît, abandonné, le joli coquillage
A moitié camouflé, par des langues de sable
Est-il vivant ou mort, armure admirable
Qui jonche par milliers, dans cette anse, la plage.

Ils viendront très bientôt les enfants du village
Pour s’amuser un peu, comme avant, leurs semblables
Et décorer avec tous leurs châteaux de sable
Dont les rares vestiges parsèment le rivage.

Fragments brisés de nacre ou conques plus que rares
Témoins brillants et durs de mollusques marins
Vous n’êtes de vos traces en aucun cas avares.

Coquillage tu sembles un bijou sur la grève 
Dérisoire débris ou bien fragment de rêve 
Tu es aussi un guide pour quelques pèlerins.
Pierre Jean Boutet - Logo
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