Comme un rêve qui passe.

Où vont vivre les rêves quand le rêveur n’est plus
Où coule alors la sève des paradis perdus ?
Les rêves viennent-ils visiter les rêveurs 
Où sont-ce les rêveurs qui créent tous ces ailleurs ?

L’essentiel n’est-il pas que les rêves existent
Qu’ils nous ouvrent la voie, qu’ils offrent d’autres pistes ?
Quand nous n’avons qu’un choix, ne suivre qu’un chemin
Nos esprits aux abois par le rêve vont loin.

Nos corps se montrent avides du moindre souffle d’air
Ils revivent à boire une source d’eau claire
Nos esprits font de même ils s’abreuvent aux rêves 
En eux cette énergie coule comme une sève.

Pour que vive le rêve, doit vivre le rêveur 
Il ne connaît de trêve tant que peut battre un cœur.
Tout art jaillit d’un rêve inconscient, éveillé 
Sans le concours du rêve, nul ne saurait créer.

Dans cet état second laissez-vous entraîner 
Sans bouger même un doigt vous pourrez voyager
La pensée ne connaît ni le temps, ni l’espace
Lorsqu’elle flotte ainsi comme un rêve qui passe.