Comme de jeunes dieux

Publié le 13 septembre 2025 2 minutes de lecture 34 lecture
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Comme de jeunes dieux …..

Éblouis de soleil, ils se sont avancés
Dans l’eau claire, les vagues ils se sont immergés
L’espace d’un instant s’aperçurent leurs corps
Tels ceux de jeunes dieux à la peau couleur or.

Enlacés, bouche à bouche, ils ont vite coulé
Pour jouer à leurs jeux à l’abri des regards
Puis soudain ont jaillis et tout éclaboussé
Ils riaient d’être en vie, leur joie était sans fard.

Oh jeunesse insolente, tu te moques du temps
Tu renvoies les grincheux et les pisse-vinaigre
À leurs aigreurs rancies, et à leurs pensées aigres
Tu exploses de vie sous les élans du sang.

Éblouis de soleil, ils se sont avancés
Dans l’eau claire, les vagues ils se sont immergés
L’espace d’un instant s’aperçurent leurs corps
Tels ceux de jeunes dieux à la peau couleur or.

Image suspendue, fugace et éternelle
Qui abolit un moment cette course sans fin
La glissade éperdue, sans repos et sans frein,
Sur le grand toboggan de notre vie réelle.

Heureux les inconscients qui ignorent cette ombre,
Sans les nuages noirs et loin de la pénombre
Qui s’étend un peu plus chaque heure qui passe
Sur les êtres vivants et partout dans l’espace.

Éblouis de soleil, ils se sont avancés
Dans l’eau claire, les vagues ils se sont immergés
L’espace d’un instant s’aperçurent leurs corps
Tels ceux de jeunes dieux à la peau couleur or.

Ne va dire à ces dieux qu’ils ne sont éternels
N’essaie pas de gâcher ce qui à tire d’ailes
Va vite les priver de ces élans fougueux
Et va les ramener trop tôt parmi les gueux.

Pierre-Jean BOUTET

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