Chez moi.

J’habite à présent un pays attachant
Chantent en ces lieux de si belles lumières 
Hier comme aujourd’hui je m’y sens bien chez moi.
Moi qui ai bourlingué un peu partout en France.
En ces temps où j’étais d’ailleurs et nulle part
Partir, partir toujours pour une autre escale.
Calmement à présent je repose mes os
Oh combien me réjouis de vivre à la montagne
Agneaux, vaches et veaux, moutons et puis chevaux.
Vogue mon cœur en paix lorsque je les contemple.
Temple de la nature ici bien préservée 
Véritable refuge à mille lieux des villes
Vilipendées souvent et ce avec raison
Raison qui me suffit pour n’avoir nul regret
Gréements vraiment superbes me sont tous les grands arbres
Arbres de toutes sortes qui peuplent les forêts. 
Oraison ce poème pour la belle contrée 
Contrairement à d’autres il vaut mieux qu’elle se cache
Cachoterie utile pour pouvoir résister 
Systématiquement aux pressions de la foule
Foules obstinément qui parfois la polluent.
Lumière à préserver de la belle Cerdagne.