Cher Salvador

Aujourd’hui à vous lire, je crains qu’il n’y ait délit 
À saluer en vous le génie de Dali,
Certes il a cédé à la facilité 
Quand le succès venu, il fut félicité.

C’est dans ses montres molles, qu’on voit qu’une seconde
Il s’est pris on l’a vu, pour le centre du monde
Moi qui m’en vais souvent jusques à Perpignan
Je me demande même s’il n’était pas fainéant.

Voyez ce personnage, a sculpté son image
Au point que ses moustaches, cachent ses paysages
Ses œuvres les connaît-on ? C’est pas une évidence 
Mais ce qu’on en retient, c’est leur extravagance.

Je crois cher Salvador, que vous fûtes avant l’heure
Ce que votre œuvre dit, que vous fûtes un zinzin 
Un vrai, un excentrique, un plutôt très malin
Car bien à leur encontre, vous fîtes votre beurre.

C’est sans doute chez vous la marque du génie 
Cela nous fait bouillir, sans nous donner envie
Car nous aimons le rire, dans la tranquillité 
Ce que ne garantit, votre célébrité.