C'est lorsque j'aperçois enfin ces toits de tuiles

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 9 lecture
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De ces rondeurs romaines dont je suis si friands
C'est lorsque j'entrevois ces pins et ces platanes
Que je me sens chez moi comme l'olive a l'huile.

Si le soleil est là s'il est bien de la fête 
Alors c'est la chaleur dans mon corps dans ma tête 
Mais si le ciel est gris, si les nuages plombent
Serais alors hélas d'une humeur un peu sombre.

Il me semble humer ces odeurs ces fragrances
De thym et de lavande et d'un peu de genêts 
J'ai déjà sur les lèvres un sourire qui danse
Retrouvant ces senteurs qui chatouillent mon nez.

Ces aiguilles de pins et puis cette broussaille
Ou je trouvais, enfant, des asperges sauvages
Tout à coup je me sens comme si n'avais d'âge 
Revenu à ces temps où jouait la marmaille.

Tous ces instants bonheur du temps de l'innocence
Tout ce passé moqueur narguant ma sénescence
Quand je vois mon pays je suis réconcilié 
Avec mes souvenirs, effacés les regrets.
Pierre Jean Boutet - Logo
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