Balivernes !

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 6 lecture
(0)
Je vous le dis à vous qui roulez dans le stupre
Je trouve vos propos bien que chauds, très lugubres
Où est passé l’amour, dans ces chairs conspuées 
Il s’est enfui très loin, tant tout cela puait !

Vous faites de vos corps, des cauchemars parfaits
A croire après coup que vous êtes stupéfaits
D’avoir pu vous vautrer, sur des peaux si flétries
D’avoir tiré jouissance, sur de tels panaris ?

Fallait-il que vous fussiez, ou bien aveugle ou sourd
Pour n’avoir vu chez l’autre, cet objet de dégoût 
A moins que sans le dire, il fût à votre goût 
Et que ce que vous dites, ce soit dépit d’amour.

Vous citez à merveille tous ces champs de bataille
Où vous fûtes vaincus ou bien victorieux
Vous ne nous faites grâce, d’aucun de ces détails 
Qui auraient pu faire fuir tous les coeurs amoureux.

C’est pourquoi je ne crois en rien à vos querelles
Qui ne sont qu’artifices ou bien jeux de poubelles
Pour mieux dissimuler qu’elle est la frustration
Que d’entendre que l’autre vous a damé le fion.
Pierre Jean Boutet - Logo

Mots-clés

Connectez-vous pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.

Commentaires (0)

Connectez-vous ou inscrivez-vous pour laisser un commentaire.

Soyez le premier à laisser un commentaire sur ce poème.