Autrefois quand lenfant voyait depuis le port
Publié le 03 août 2025
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Partir loin les bateaux toutes voiles dehors
Pour s’en aller pêcher là-bas dans le grand Nord
Il sentait l’aventure qui vibrait dans son corps.
Quand il voyait l’avion tiré par ses hélices
Décoller si gracieux tout au bout de la piste
Emportant avec lui quelque grand journaliste
Il rêvait de voyages alors avec délices.
À présent dans le port ne sont que containers
Que grues et que cargos dotés de gros moteurs
Sources de pollution, grand comme des immeubles
Il y a peu de chance que les rêves ils meublent.
Aujourd’hui on ne voit dans les aéroports
Que des foules immenses qui montent toutes à bord
De machines volantes mais ce n’est plus du sport
Ce serait un miracle que du rêve en sorte.
Le monde s’est réduit à une grande carte
Les rêves écroulés comme château de cartes
Il n’y a plus d’ailleurs, tout peut s’y ressembler
Quand en tout point du monde on peut s’y rassembler.
Ne demeurent miracles que des coins isolés
Où survivent encore des tribus oubliées
Même elles on le sait sont toutes menacées
Par quelque tentacule venant les enlacer.
L’homme est une pieuvre qui a su embrasser
Chaque endroit dans le monde pour en faire son pré
Qu’il broute sans vergogne jusqu’à dénaturer
Toute chose en somme qui peut lui résister.
Autrefois il y avait place pour les rêves
Même ça aujourd’hui les temps le leur enlève
Aux enfants que l’on fait et qu’aussi on élève
La magie d’une époque combien elle fut brève !
Pour s’en aller pêcher là-bas dans le grand Nord
Il sentait l’aventure qui vibrait dans son corps.
Quand il voyait l’avion tiré par ses hélices
Décoller si gracieux tout au bout de la piste
Emportant avec lui quelque grand journaliste
Il rêvait de voyages alors avec délices.
À présent dans le port ne sont que containers
Que grues et que cargos dotés de gros moteurs
Sources de pollution, grand comme des immeubles
Il y a peu de chance que les rêves ils meublent.
Aujourd’hui on ne voit dans les aéroports
Que des foules immenses qui montent toutes à bord
De machines volantes mais ce n’est plus du sport
Ce serait un miracle que du rêve en sorte.
Le monde s’est réduit à une grande carte
Les rêves écroulés comme château de cartes
Il n’y a plus d’ailleurs, tout peut s’y ressembler
Quand en tout point du monde on peut s’y rassembler.
Ne demeurent miracles que des coins isolés
Où survivent encore des tribus oubliées
Même elles on le sait sont toutes menacées
Par quelque tentacule venant les enlacer.
L’homme est une pieuvre qui a su embrasser
Chaque endroit dans le monde pour en faire son pré
Qu’il broute sans vergogne jusqu’à dénaturer
Toute chose en somme qui peut lui résister.
Autrefois il y avait place pour les rêves
Même ça aujourd’hui les temps le leur enlève
Aux enfants que l’on fait et qu’aussi on élève
La magie d’une époque combien elle fut brève !

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