A travers les éléments…
Publié le 24 octobre 2025
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L’écrivain est un ver dans la terre des mots
Sans cesse il en avale qu’il digère en silence
Plus tard il en recrache à force d’impatience
Sur la page offerte à ses joies et ses maux.
Le terre est fertile, elle est littérature
Sur laquelle germeront quantité d’aventures
Les vers qui la remuent s’en vont jusqu’à l’ivresse
Labourer jusqu’au flanc de leur seule maîtresse.
Le poète est poisson dans l’océan des mots
Il y nage sans prendre un instant de repos
Appétit de baleine, de sardine ou requin
Il y cherche la perle mais c’est souvent en vain.
L’océan est immense qui contient tous les livres
Des poèmes sublimes comme des bateaux ivres
Les poissons qui le peuplent agitent leurs nageoires
Mais rares sont ceux là que l’on aime y voir.
Les artisans du verbe confient aux vents leurs mots
Qui suivent les nuages dans le ciel tout là-haut
Leurs musiques s’entendent jusqu’au bout de la terre
Leurs chants voudraient remplir bien sûr tout l’univers.
Les vents soufflent partout d’innombrables murmures
Des phrases ou des vers y flottent d’aventure
Les plumes qui s’agitent les espèrent plus forts
Pour parler plus d’amour que de haine et de mort.
Les forgerons du sens entrent en éruption
La lave de leurs mots jaillit en explosion
Ils se voudraient volcans et porteurs de lumière
Ils cachent leurs colères sous d’ardentes prières
Les mots accumulés tout au coeur du magma
La pression est extrême quand on ne l’entend pas
Un beau jour les marteaux vont frapper un grand coup
Et l’on saura à qui mettre la corde au cou.
Sans cesse il en avale qu’il digère en silence
Plus tard il en recrache à force d’impatience
Sur la page offerte à ses joies et ses maux.
Le terre est fertile, elle est littérature
Sur laquelle germeront quantité d’aventures
Les vers qui la remuent s’en vont jusqu’à l’ivresse
Labourer jusqu’au flanc de leur seule maîtresse.
Le poète est poisson dans l’océan des mots
Il y nage sans prendre un instant de repos
Appétit de baleine, de sardine ou requin
Il y cherche la perle mais c’est souvent en vain.
L’océan est immense qui contient tous les livres
Des poèmes sublimes comme des bateaux ivres
Les poissons qui le peuplent agitent leurs nageoires
Mais rares sont ceux là que l’on aime y voir.
Les artisans du verbe confient aux vents leurs mots
Qui suivent les nuages dans le ciel tout là-haut
Leurs musiques s’entendent jusqu’au bout de la terre
Leurs chants voudraient remplir bien sûr tout l’univers.
Les vents soufflent partout d’innombrables murmures
Des phrases ou des vers y flottent d’aventure
Les plumes qui s’agitent les espèrent plus forts
Pour parler plus d’amour que de haine et de mort.
Les forgerons du sens entrent en éruption
La lave de leurs mots jaillit en explosion
Ils se voudraient volcans et porteurs de lumière
Ils cachent leurs colères sous d’ardentes prières
Les mots accumulés tout au coeur du magma
La pression est extrême quand on ne l’entend pas
Un beau jour les marteaux vont frapper un grand coup
Et l’on saura à qui mettre la corde au cou.
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