A sec.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 8 lecture
(0)
Rivière desséchée où s’ennuient les galets
Plage abandonnée privée de coquillages
Ou ciel trop dégagé sans plus aucun nuage
Mon esprit s’est vidé de tous ses mots en cage,

Mon coeur est trop troublé pour ciseler ses rimes
Mon esprit désolé n’a plus rien qui l’anime
Le fil s’est-il rompu en fin de la bobine
S’est-il donc épuisé le filon de la mine ?

Du blanc, du blanc et encore du blanc
J’ai beau chercher en moi il n’y a plus rien dedans
Où est passée l’envie, où est parti l’élan 
Qui invitait à écrire et poussait de l’avant ?

De ces passages à vide, n’en est connu avant
Qui dure et qui dure comme ça aussi longtemps
Je taquine ma plume de paresser ainsi
Oh qu’à nouveau s’allume mon amour du récit !

J’ai tant de choses à dire qui dorment en moi
Je sens peser sur elles d’un sommeil lourd le poids 
J’ouvrirai une issue si j’en trouve la clef
Pour à nouveau de mots bien des pages peupler.
Pierre Jean Boutet - Logo
Connectez-vous pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.

Commentaires (0)

Connectez-vous ou inscrivez-vous pour laisser un commentaire.

Soyez le premier à laisser un commentaire sur ce poème.