A qui dois-je les mots ?
Publié le 03 août 2025
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À qui dois-je les mots dont j’use à plaisir ?
Je ne sais plus très bien qui a pu les offrir.
Seraient-ce mes parents professeurs de français
Ou bien les dictionnaires dans lesquels je plongeais ?
Sûrement mes lectures, ces livres dévorés
Peu importe lesquels, et ce qu’ils racontaient
Avec eux que de choses et de lieux explorés
De belles découvertes, que les mots apportaient.
Pour chaque mot nouveau, une nouvelle porte
Un monde à découvrir ou une émotion forte
Seulement quelques lettres agencées autrement
Un abracadabra de magie, sûrement.
Tout ce que l’on savait sans pouvoir le nommer
Tout ce qu’on ignorait se voyait révélé,
Tout ce qu’on voulait dire sans disposer des mots
Avec ces bons outils, tout arrive à propos.
J’en découvre toujours et j’en ignore tant
Une vie ne suffit pour tous les rencontrer
Il faudrait balayer l’univers tout entier
disposer pour cela de beaucoup plus de temps.
Alors je les honore en jouant avec eux
Alors ils me répondent et me rendent heureux
Si un jour par ma plume ils vous faisaient défaut
Ce serait je le crains imputable à la faux.
Je ne sais plus très bien qui a pu les offrir.
Seraient-ce mes parents professeurs de français
Ou bien les dictionnaires dans lesquels je plongeais ?
Sûrement mes lectures, ces livres dévorés
Peu importe lesquels, et ce qu’ils racontaient
Avec eux que de choses et de lieux explorés
De belles découvertes, que les mots apportaient.
Pour chaque mot nouveau, une nouvelle porte
Un monde à découvrir ou une émotion forte
Seulement quelques lettres agencées autrement
Un abracadabra de magie, sûrement.
Tout ce que l’on savait sans pouvoir le nommer
Tout ce qu’on ignorait se voyait révélé,
Tout ce qu’on voulait dire sans disposer des mots
Avec ces bons outils, tout arrive à propos.
J’en découvre toujours et j’en ignore tant
Une vie ne suffit pour tous les rencontrer
Il faudrait balayer l’univers tout entier
disposer pour cela de beaucoup plus de temps.
Alors je les honore en jouant avec eux
Alors ils me répondent et me rendent heureux
Si un jour par ma plume ils vous faisaient défaut
Ce serait je le crains imputable à la faux.

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