A leur idée.
Publié le 03 août 2025
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J’ai si longtemps erré sur les bords de la page
Cherchant, imaginant, mille et une images
Que j’aurais à coucher alors sur ces rivages
Je cherchais les mots, ceux dont j’aurai l’usage.
J’ai beaucoup hésité avant même d’oser
D’avoir la prétention de pouvoir partager
Émotions et pensées, telles qu’en moi naissaient
Privé de ce courage, d’en faire enfin l’essai.
Qu’aurais-je pu leur dire aux humains, à mes frères
Qui n’ait été mieux dit par mille auteurs mes pères
Devais-je ajouter à cette confusion
Devais-je partager les cris de mes passions ?
J’avais au fond de moi ce besoin très pressant
Qui demeurait toujours aux lisières, timide
D’exprimer par l’écrit, ces flots de sentiments
Tapis au plus profond, mais de vivre, avides.
Le jour où j’ai osé enfin lâcher les chiens
Se sont soudain rompus ces invisibles liens
Les mots ont afflué tout au bout de mes doigts
Tout emplis de reproches envers qui, envers moi.
Laisse toi donc aller, nous ferons tout le reste
Tu as pour nous ce rôle que d’accomplir ces gestes
Pour accoucher de nous, mais demeure modeste
Parfois nous nous trompons, tu essuieras des vestes.
Depuis je n’erre plus sur les bords de la page
C’est même franchement et souvent avec rage
Que je laisse à ces mots la franche liberté
De composer ces textes toujours à leur idée.
Cherchant, imaginant, mille et une images
Que j’aurais à coucher alors sur ces rivages
Je cherchais les mots, ceux dont j’aurai l’usage.
J’ai beaucoup hésité avant même d’oser
D’avoir la prétention de pouvoir partager
Émotions et pensées, telles qu’en moi naissaient
Privé de ce courage, d’en faire enfin l’essai.
Qu’aurais-je pu leur dire aux humains, à mes frères
Qui n’ait été mieux dit par mille auteurs mes pères
Devais-je ajouter à cette confusion
Devais-je partager les cris de mes passions ?
J’avais au fond de moi ce besoin très pressant
Qui demeurait toujours aux lisières, timide
D’exprimer par l’écrit, ces flots de sentiments
Tapis au plus profond, mais de vivre, avides.
Le jour où j’ai osé enfin lâcher les chiens
Se sont soudain rompus ces invisibles liens
Les mots ont afflué tout au bout de mes doigts
Tout emplis de reproches envers qui, envers moi.
Laisse toi donc aller, nous ferons tout le reste
Tu as pour nous ce rôle que d’accomplir ces gestes
Pour accoucher de nous, mais demeure modeste
Parfois nous nous trompons, tu essuieras des vestes.
Depuis je n’erre plus sur les bords de la page
C’est même franchement et souvent avec rage
Que je laisse à ces mots la franche liberté
De composer ces textes toujours à leur idée.

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